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il meurt les jambes croisées
17 juillet 2014

la fête de la bouffonerie

alors, déjà, je trouve ça dégueulasse
car sur la quatrième de couverture,
ils parlent d'un "drôle d'épilogue" à l'oeuvre de Kundera,
comme si celui-ci signait ici son arrêt de mort.

ensuite, j'ai envie de proférer une théorie que je ne saurais défendre qu'en balbutiant :
plus Kundera prend de l'âge, plus, il me semble, il devient conscient de son humour.

ni "la plaisanterie" ni "la vie est ailleurs" ne m'ont paru cocasses même s'ils n'étaient pas dépourvus d'un certain sourire que j'appellerais personnellement de la malice.
au contraire, "la lenteur" et sa disgression sur les trous du cul m'a clairement fait rire.

je ne sais pas si je suis un être sinistre mais je n'ai pas aimé "la fête de l'insignifiance", sommet de la drôlerie de l'auteur tchèque et anti-tchèque.
il y  a un je-ne-sais-quoi qui gâche la légéreté du ton, qui plombe même l'espace entre les mots.
il y a, je n'ai pas trouvé de meilleur terme, un aspect bouffon, dans ce livre, qui me terrifie.

à l'image de Staline décrit comme un "séducteur du village" perdant la tête dans les jardins du Luxembourg, j'ai envie de m'écrier que : "pisser sur le plus célèbre écrivain de Moravie, c'est interdit !"
et pourtant,
tant que ce n'est pas sur ça tombe,
ça ne me dérange pas le moins du monde.

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